La Conférence "Se connaître soi-même comme
base de l'éthique journalistique" a été suivie par la présentation du
Concours de l'Ethique professionnelle. Une première pour les Clubs
parrain et filleul qui se sont investis pour la première fois dans une
action commune, au bénéfice des étudiants de l'Université, mais aussi
d'Excelia et de l'Eigsi.
Cet événement permettait d’accueillir le célèbre journaliste et auteur
Jean-Luc Martin-Lagardette qui a profité du thème pour faire part de
son étonnement devant une importante modification de la Charte
mondiale d’éthique actée le 12 juin 2019 à Tunis par la Fédération
internationale des journalistes (FIJ). En effet, l’article 1, qui
déclare que « Respecter la vérité est le devoir primordial du
journaliste », a été remplacé par « Respecter les faits ».
Le conférencier s’est ému de ce qui lui apparaît comme « un grave
renoncement, comme si on devait abandonner la quête de la justice au
motif que la justice idéale serait hors de portée ».
Pour lui, « respecter les faits, ne serait-ce pas respecter la vérité
des faits (...) » ? La disparition affichée de cette exigence ne
met-elle pas en péril tout le crédit que la profession pourrait
revendiquer auprès du public ?