Le Président Emmanuel Marjary a choisi comme axe principal pour son année de présidence 2022-2023 le soutien à l'Institut Bergonié pour la recherche afin de lutter contre le cancer.
Plusieurs actions caritatives ont été menées dans ce but et avec le soutien de la Fondation du Rotary International, au nom du Rotary Club Bordeaux, le Président Emmanuel Marjary et Sylviane Bordas
Présidente de la Commission Fondation Rotary Club Bordeaux ont donc pu remettre le 7 juin dernier
aux Pr François-Xavier Mahon, Directeur Général de l’Institut Bergonié et Dr Brice Richez, coordonnateur du département Anesthésie et Réanimation de Bergonié un don de 9000€ en faveur de l’acquisition de l'équipement Moniteur métabolique-Q-NRG+ à l’Institut Bergonié.
L'achat de cet équipement permettra à plusieurs services de l’Institut Bergonié de bénéficier de cette technique : les services accueillant des sujets jeunes, le service de chirurgie et l’USC ou les soins de support au cours d’une évaluation nutritionnelle.
La calorimétrie indirecte (CI) est la méthode de référence pour mesurer la dépense énergétique au repos. En clinique, le calcul des besoins caloriques peut se faire à l’aide de formule. Cependant, celle-ci utilisée en routine est très imprécise et le risque est de mal évaluer la demande énergétique d’un patient et ne pas lui administrer les calories nécessaires avec des conséquences délétères.
Un déficit énergétique augmente la morbidité, le risque d’infection, la dénutrition et le délai de cicatrisation alors qu’un excès calorique prolonge la ventilation mécanique, augmente les risques d’infection, entraîne un déséquilibre glycémique néfaste à la cicatrisation surtout si la nutrition parentérale est utilisée.
Cette méthode est devenue la méthode de référence avec une précision incontestée de 96 % pour évaluer la dépense énergétique au repos grâce à la mesure de la consommation d’oxygène (VO2) et la production de gaz carbonique (VCO2).
En oncologie médicale et chirurgicale, les sources d’erreurs sont importantes avec les formules. Les patients les plus fragiles seront les plus exposés. Considérer le déficit énergétique devient une partie indispensable de l’évaluation du patient agressé pour éviter les excès comme le déficit énergétique excessif.